Quand Carole s’implante dans cet espace situé au premier étage d’un bel immeuble du XIXème siècle, dans le quartier historique de Chueca, celui-ci n’est pas encore l’épicentre des jeunes créateurs et des locaux branchés de Madrid. À l’image de la mode, il sort tout juste de la léthargie. Ce n’est que quelques années plus tard qu’il prendra son essor et deviendra une référence internationale. Mais Carole a eu le coup de foudre pour l’endroit, pour la hauteur sous plafond, pour la lumière qui entre à profusion par les hautes baies vitrées exposées plein Sud.
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Elle l’aménage de façon à ce que la circulation y soit fluide, les vêtements et les accessoires mis en valeur, pour faciliter le shopping des rédactrices qui doivent s’y sentir chez elles. C’est lors de travaux de rénovation qu’apparaissent les moulures que le faux plafond cachait. Carole réalise alors que le lieu a longtemps abrité le Dorian, un mythique club de jazz. Ce n’est peut-être pas un hasard. Car si ce genre musical brille par ses improvisations, celles-ci sont le fruit d’une parfaite maîtrise du rythme. Et ceci définit bien Carole qui, parce qu’elle connait les gammes de sa profession sur le bout de doigts, est à même de transmettre une sensation de solidité et de liberté. |
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